Le Cheat Meal, pratique qui nous aiderait dans notre perte de poids, préserve le plaisir lorsqu'on essaye de faire attention, il maintiendrait même un bon métabolisme 🤩 Est-ce une pratique à intégrer dans ses habitudes ? Mon point de vue de diet juste ici ! ⤵ 👀
Cheat = tricherie
Le cheat meal, signifie littéralement le “repas de la triche”. C’est souvent un repas déterminé sur un jour précis (la plupart du temps le WE), qui permet de “tricher” au cours de son alimentation. En pratique, c’est l’occasion pour ceux qui le pratiquent de faire un repas avec tous les aliments qu’ils s’interdisent (qui leur sont interdits ?).
Cela signifierait donc que les autres repas de la semaine seraient établis selon des règles strictes et précises, au point d’avoir un repas consacré à la tricherie vis-à-vis de ces règles. En mode “je suis infidèle à mes bonnes habitudes alimentaires”. Tout cela ne semble pas témoigner d’une bonne relation à son alimentation.
Meal ou day ?
Alors celui-là, c’est une autre branche du cheat meal, qui consisterait à “tricher” sur toute une journée, voire tout un WE.
Ce qui donne souvent des journées entières avec des aliments très riches en énergie, des aliments transformés voire ultra transformés, de grandes quantités, des aliments dits “réconfortants”, qui font l’effet d’un câlin à son doudou qu’on aurait pas vu depuis une semaine.
Alors côté plaisir instantané, là on y est, quasi sûr, par contre, côté digestion, pas certains que votre tube digestif soit d’accord avec ce grand afflux d’affaires à gérer (encore plus s’il est restreint la semaine).
Digestion mauvaise, pouvant induire mauvais sommeil, qui induit lui-même une irritabilité, peut-être une modification des sensations alimentaires, le sentiment de culpabilité qui va avec lors de la semaine suivante “j’aurais pas dû faire ça”... pas terrible non plus pour l’estime de soi.
Plaisir sur la semaine interdit ?
Un cheat meal/ day signifie donc tromperie sur ses bonnes habitudes de la semaine. Mais de bonnes habitudes alimentaires signifient-elles absence de plaisir ? Je ne pense pas. C’est sûr que si vous voulez tout cuire vapeur, sans matière grasse et sans féculents, la restriction se fait forcément sentir, et le niveau de plaisir doit pas atteindre des sommets non plus.
Peut-être qu’apprendre à assembler les aliments en visant l’équilibre alimentaire le plus souvent possible, en assaisonnant d’une certaine manière, en mettant de la couleur et texture dans ses repas, la notion de plaisir s’invitera aussi à table. J’ai fait un article sur le sujet d’ailleurs 🤫
Peut-être aussi que ne pas diaboliser et bannir certains aliments de votre alimentation, en faisant preuve de bienveillance, en prenant VRAIMENT le temps de faire une pause et déguster... tout cela limitera ce sentiment de frustration, et vous mènera doucement faire le WE, sans avoir envie de se faire pizza et burger sur le même repas (supplément glace et chantilly en dessert svp ! ).
Peser le pour et le contre pour vous
Si c’est une pratique avec laquelle vous êtes à l’aise, c’est ok.
Si vous ne savez pas encore, et l’instauration d’un cheat meal/day dans la semaine vous titille ces derniers temps, je vous invite à vous poser la question suivante : quels sont les points positifs et négatifs d’intégrer cette pratique dans votre quotidien ? Les pour et les contre ? Et regardez où cela vous mène :
- Comment je me sens après ce cheat meal/day ?
- Le plaisir est-il immédiat ?
- Est-il durable sur la semaine ?
- Comment je me sens la semaine ?
- Qu’est-ce que je pourrais modifier dans ma semaine alimentaire pour ne pas me sentir frustré ? Comment je digère ?
- Comment je dors ?
- Aspect convivial sur le WE d’avoir un cheat meal ?
- Aspect convivial sur la semaine de me restreindre ?
- ...
En conclusion
On peut continuer longtemps pour creuser le sujet, mais voici déjà les premières pistes de réflexion.
Pour moi, l’instauration d’un cheat meal, induit forcément qu’il y a une frustration sur le reste de la semaine. Et qui dit frustration, dit envie de manger/ grignoter, émotions plus instables, habitudes alimentaires difficilement tenables sur le long terme.
Pourquoi ne pas être plus flexible ? S’autoriser ce carré de chocolat avec le café au déjeuner, ou accepter l’invitation au resto mardi soir, probablement plus énergétique sur le moment, mais probablement moins énergétique que si on avait mangé le plat entier de carbos, avec 1 pizza et demie et les 13 cookies d’un coup juste sous prétexte qu’on est samedi. Et peut-être aussi que ce sentiment de restriction se fera peu à peu moins fort, et le besoin permanent de “faire des réserves de plaisir” pour le reste de la semaine sera moins présent.
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